Restauration des terres nouvelles opportunités pour l'écologie

Publié le oct. 15, 2025.
Restauration des terres nouvelles opportunités pour l'écologie

La Chine fait des progrès significatifs dans la restauration des terres, un processus qui touche 85 millions d'hectares et qui contribue à la biodiversité ainsi qu'à la sécurité alimentaire. Célébrée sous le thème "Restaurer la terre. Libérer les opportunités", la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2025 met en lumière le rôle crucial de cette restauration dans la création d'emplois, le renforcement de la sécurité alimentaire et hydrique, ainsi que le soutien à l'action climatique.

Au cours de la dernière décennie, les efforts de la Chine dans la lutte contre la désertification se sont intensifiés, avec plus de 24 millions d'hectares de terres sableuses traités et environ 1,9 million d'hectares réservés en tant qu'enceintes protégées. Les indicateurs de désertification du pays sont en baisse, le taux tombant à 2,24 en 2019 et l'érosion éolienne ayant diminué d'environ 40 % par rapport à l'an 2000.

Le Programme de ceinture forestière des Trois-Nord, une initiative phare qui existe depuis plus de 40 ans, a réhabilité plus de 85 millions d'hectares de prairies dégradées et contrôlé l'érosion des sols sur près de 45 millions d'hectares. La couverture forestière dans cette zone est passée de 5,05 % en 1977 à 13,84 % aujourd'hui, avec une stabilisation de 61 % des terres érodées.

Des approches intégrées, notamment dans des zones comme le comté de Minqin dans le Gansu, alliant eau, sol, climat et biologie, ont permis de transformer des déserts arides en oasis. Avec seulement 120,8 mm de précipitations annuelles, le taux de survie des plantations a atteint 95 %.

Le Taklimakan, le plus grand désert de Chine, a vu la liaison de sa barrière écologique, ce qui représente une avancée majeure dans la lutte contre la désertification et la protection de la sécurité écologique. Les efforts scientifiques soutiennent cette initiative, avec la création d'observatoires des écosystèmes désertiques et de stations de surveillance des tempêtes de poussière d'ici novembre 2024.

La méthode des grilles enherbées, développée à Shapotou, a été adoptée mondialement comme un outil efficace dans la lutte contre la désertification. De plus, une technique récente utilise des algues bleu-vert pour former une croûte de sol, accentuant ainsi le potentiel du contrôle biologique des dunes.

La restauration des terres a également permis un retour d'espèces menacées. Au lac Qinghai, des espèces tels que le chat de montagne chinois et le cerf à lèvres blanches réapparaissent. En 2024, la population de grues à cou noir dans la région a atteint plus de 2 600 individus, témoignant du succès de ces efforts.

La Chine a été le premier pays à atteindre un bilan net de dégradation des terres nul, se voyant décerné le prix de la "Contribution Exceptionnelle à la Lutte contre la Désertification" par les Nations Unies à trois reprises.

En partageant son expertise à l'échelle internationale, la Chine participe à des initiatives telles que le Forum sur la coopération Chine-Afrique, contribuant à des projets comme le Grand Mur Vert et l'Initiative verte du Moyen-Orient.

Récemment, la Chine a établi le Centre de recherche international sur la sécheresse et la désertification, et inauguré un centre de coopération avec la Mongolie pour lutter contre la désertification, soutenant la campagne "Un milliard d'arbres".

L'expérience de la Chine démontre qu'il est possible de revitaliser des terres dégradées à travers une combinaison d'ingénierie traditionnelle, de sciences avancées et d'engagement communautaire, ouvrant ainsi la voie à des opportunités écologiques tant pour les gens que pour la nature.

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